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Terre pure        An dưỡng     Paradise    安養     
Terre pure        Tịnh độ    Pure land     淨土    Sukhāvatī
Terre pure (jodo, 淨土). Terre qui n’est pas souillée par les passions (bonno) ou les cinq troubles (gojoku). Ce terme est utilisé en opposition à l'expression "terre impure" qui désigne le monde saha actuel, souillé par la souffrance et les désirs. Puisque la terre d'un bouddha est exempte des cinq impuretés, elle est appelée terre pure. Il existe deux points de vue concernant la relation entre le monde saha et la terre pure.
Le premier considère que la terre pure est un royaume totalement autre, physiquement séparé du monde saha comme, par exemple, la Terre d'émeraude du bouddha Yakushi à l'est et la Terre pure de la Béatitude parfaite du bouddha Amida à l'ouest (le terme Terre pure, écrit avec une majuscule, se réfère souvent à la terre d'Amida, Jodo). Le second point de vue, présenté dans le Sutra du Lotus ou dans le Sutra Vimalakirti, affirme qu'il ne peut y avoir de terre pure hors du monde saha. Cela dépend de l'état de vie d'une personne ; si elle purifie son cœur, le monde dans lequel elle vit devient une terre pure.

Terres quatre        Tứ độ    Four lands    四土    Buddha-kṣetra
Terre pure (jodo, 淨土). Terre qui n’est pas souillée par les passions (bonno) ou les cinq troubles (gojoku). Ce terme est utilisé en opposition à l'expression "terre impure" qui désigne le monde saha actuel, souillé par la souffrance et les désirs. Puisque la terre d'un bouddha est exempte des cinq impuretés, elle est appelée terre pure. Il existe deux points de vue concernant la relation entre le monde saha et la terre pure.
Le premier considère que la terre pure est un royaume totalement autre, physiquement séparé du monde saha comme, par exemple, la Terre d'émeraude du bouddha Yakushi à l'est et la Terre pure de la Béatitude parfaite du bouddha Amida à l'ouest (le terme Terre pure, écrit avec une majuscule, se réfère souvent à la terre d'Amida, Jodo). Le second point de vue, présenté dans le Sutra du Lotus ou dans le Sutra Vimalakirti, affirme qu'il ne peut y avoir de terre pure hors du monde saha. Cela dépend de l'état de vie d'une personne ; si elle purifie son cœur, le monde dans lequel elle vit devient une terre pure.

titres honorifiques [dix] de Shakyamuni        Thập hiệu Như Lai    ten epithets of the Buddha    十號如來    Daśa balāni
titres honorifiques [dix] de Shakyamuni. (jugo, 十號). Appeler quelqu'un par son nom était considéré comme un manque de respect puisqu'on se plaçait sur un plan d'égalité. Les saints et les sages étaient généralement désignés par un titre. Les titres suivants sont maintes fois répétés dans les sutras.
- Bhagavat - Buddha-lokanatha ou Bhagaran - Bouddha - l'Eveillé, Celui qui sait, Le Bienheureux, le Vénéré du monde, Butsu Seson, 佛世尊 ;
1. Tathagata - Ainsi Venu, Ainsi Allé, Nyorai, 如來 ;
2. Arhat - Digne d'offrandes, Digne de respect, Ougu, 應供 ;
3. Samyak-sambuddha - Sage parfait, Juste et universel en son savoir, Shohenchi, 正遍知 ;
4. Vidya-carna-sampauna - Parfait dans la conduite, Pourvu de sciences et de pratiques, Myogyosoku 明行足 ;
5. Sugata - Parfaitement parti, Pourvu d'une bonne destinée, Zenzei, 善逝 ;
6. Lokavit - Parfait dans la compréhension des dharma, Connaisseur du monde, Sekenge, 世間解 ;
7. Anuttara - Vainqueur insurpassable, Suprême, Mujoji, 無上士 ;
8. Purusa-damya-sarathi - Dompteur des héros, Jogojobu, 調御丈夫 ;
9. Sasta deramanusyanam - Maître des dieux et des hommes, Tenninshi, 天人師.
10. Buddha-bhagavat

triple mystère ou trois secrets        Tam mật        三密    trīṇi guhyāni
triple mystère ou trois secrets (san-mitsu, 三密). Selon l'enseignement Shingon, puisque le bouddha Dainichi-Vairocana est omniprésent, tous les êtres sont le corps mystique du bouddha, tous les sons constituent sa bouche (c'est-à-dire sa voix) mystique et toutes les pensées représentent son esprit mystique. Toutefois, le corps, la bouche et l'esprit du Bouddha sont inimaginablement profonds et au-delà de la compréhension des simples mortels. Ils sont donc appelés "mystères". Mais le corps, la bouche et l'esprit des simples mortels ne sont pas essentiellement différents de ceux du Bouddha bien que leur nature de bouddha soit obscurcie par l'illusion. En ce sens, dans leur aspect essentiel, le corps, la bouche et l'esprit des simples mortels sont aussi appelés les trois mystères. Du point de vue de la pratique, l'enseignement ésotérique assigne au corps de fabriquer les mudra en utilisant les mains, à la bouche de réciter les mantra (paroles mystiques) et à l'esprit de méditer sur l'objet de vénération. On dit que par ces trois pratiques le corps, la bouche et l'esprit des simples mortels s'associent à ceux du Bouddha.



Tristesse        Ai thán     sadness, mournfulness    哀歎     Karṇāyamāna
trois catégories d'actions ou trois sortes de karma        Tam nghiệp    three conditions    三業    Trīṇi karmāṇi
Actions mentales, verbales et physiques, c'est-à-dire les pensées, les paroles et les actes concrets.

trois connaissances mystiques         Tam minh    three awarenesses    三明    tisro-vidyāḥ
Trois pouvoirs attribués aux bouddhas et bodhisattvas : 1) la capacité de connaître les vies passées, 2) la capacité de connaître les vies futures, 3) la capacité de connaître la véritable nature de la souffrance dans la vie présente et d'éradiquer les causes de ces souffrances. Ces trois connaissances sont généralement associées aux six pouvoirs mystiques.


trois corps        Tam thân    The threefold body    三身    Trayaḥ kāyāḥ
trois corps ou triple corps ou trois propriétés du corps de bouddha (san-jin ou honnu musa sanjin, trikaya). Concept adopté par le Mahayana pour organiser différents concepts du Bouddha qui apparaissent dans les sutras. Nichiren compare les trois façons d'envisager l'existence du Bouddha à la lune, au rayonnement de la lune et à son reflet dans l'eau et établit un parallèle entre la pensée, la parole et l'action. Ces trois corps, dont la présence est simultanée, sont les suivants :
- le corps de dharma ou le corps non-manifesté du Dharma (hosshin, dharmakaya, Body of the Law) : il s'agit d'un "corps" de boddhéité éternel et omniprésent. On l'appelle également corps de l'Ainsité. C'est la réalité ultime de la vie, le "corps cosmique" du Bouddha auquel se réfère Shakyamuni dans le chapitre XVI du Sutra du Lotus lorsqu'il parle de l'atemporalité de son Eveil. Mais c'est également le corps des bouddhas infinis de nature identique. Pourtant le simple mortel n'en a pas conscience.
- le corps de rétribution ou propriété de la sagesse ou corps de la fructification (hoshin, hoshinbutsu, 報身・
報身仏, sambhogakaya, Body of retribution) : c'est un reflet du corps de dharma. Pour en décrire 1'action libre et resplendissante, ainsi que la pureté de la perception, on use de l'expression "corps de rétribution qui spontanément reçoit et emploie" On l'appelle également corps de la joie bouddhique car il traduit le bonheur rayonnant du Bouddha à enseigner le Dharma. Il peut être envisagé de deux façons différentes : la sagesse et la gloire. Le corps de sagesse est celui de son enseignement. Le corps de gloire se reflète dans les innombrables hyperboles de la littérature et de l'art religieux de l'Extrême-Orient. Ainsi le Bouddha est doté de trente-deux marques de beauté caractéristiques. Pour signifier l'authenticité de ses paroles on dira qu'il tire une langue longue et large qui monte jusqu'au ciel de Brahma. Le Sutra du Lotus en parle ainsi de ce bouddha : "Il a pratiqué jusqu'à leur terme les innombrables méthodes portant sur la voie des Eveillés ; plein d'audace et d'énergie, son renom s'est universellement répandu" (yu myo sho jin myo sho fu mon) (réf.)
- le corps de manifestation ou corps de l'action (oshin, ojin, 応身・応身仏, nirmanakaya, Body of Condescension, Manifest body) : manifestation du Bouddha en tant que créature. C'est la mise en action du corps de rétribution. Le Corps manifesté peut être subdivisé en inférieur (retsu-ojin) et supérieur (sho-ojin), deux aspects différents manifestés par le Bouddha lorsqu'il agit pour le bien des êtres. Le Bouddha apparaît sous la forme du Corps manifesté supérieur lorsqu'il agit pour le bien des bodhisattvas ayant atteint ou dépassé la première étape de développement, la quarante et unième des Cinquante-deux étapes de la pratique de bodhisattva. Le Bouddha emprunte l'aspect du Corps manifesté inférieur lorsqu'il agit pour le bien du commun des mortels, des personnes des deux véhicules et des bodhisattvas n'étant pas encore parvenus à la première étape de développement.
Certaines conceptions du corps de manifestation peuvent aller jusqu'à signifier le choix d'incarnation auquel procéderait un Bouddha : ainsi le choix de naître sous la forme de Gautama en Inde. Shakyamuni dit de lui-même qu'il s'est montré "tantôt comme lui-même, tantôt comme un autre"(réf.) et qu'il peut apparaître sous les traits d'un enfant, d'un conjoint, d'un ami.
S'appuyant sur le principe qu'il n'y a pas de différence de substance entre un bouddha et un simple mortel Nichiren donne à la notion des trois corps une dimension très large et il parle alors des trois propriétés du Dharma : les propriétés du Dharma, de la sagesse et de l'action.

Trois démarches de méditations        Ba loại Thiền        三種禪    
Trois disciplines         Tam vô lậu học    Three uncontaminated studies    三無漏學    Tisraḥ śikṣāh
trois disciplines ou trois sortes d'étude (san-gaku, 三學). Les trois éléments de la pratique qu'un bouddhiste doit maîtriser. Ce sont les préceptes, la méditation et la sagesse. Cela comprend tous les aspects de la doctrine et de la pratique bouddhiques.
- La fonction des préceptes (kai, 戒, sila) est de repousser l'injustice et d'arrêter le mal, en pensées, paroles et actions.
- La méditation (jo, 定, dhyana) a pour but de permettre à l'esprit de se concentrer et de s'apaiser.
- La fonction de la sagesse (e, 慧, prajna) est de libérer une personne de ses illusions et de lui permettre d'accéder à la vérité.
Nichiren assimile les trois disciplines, à l'époque des Derniers jours du Dharma, aux Trois grands Dharmas cachés en identifiant les préceptes au kaidan, la méditation au gohonzon et la sagesse au daimoku.

trois disciplines         Tam học    three practices    三學    tisraḥ śikṣāḥ
trois disciplines ou trois sortes d'étude ou trois entrainements (san-gaku, 三學, trisiksha). Les trois éléments de la pratique qu'un bouddhiste doit maîtriser. Ce sont les préceptes, la méditation et la sagesse. Cela comprend tous les aspects de la doctrine et de la pratique bouddhiques.
1) L'entraînemnt à la discipline éthique : les préceptes, (kai, 戒, kai-kakan, sila, adhisilasikasha). La fonction des préceptes (sila) est de repousser l'injustice et d'arrêter le mal, en pensées, paroles et actions.
2) L'entraînement à la méditation (jo, 定, jo-kakan, samadhisiksha, dhyana) travail sur le calme mental menant à l'examen du coeur-esprit. La méditation a pour but de permettre à l'esprit de se concentrer et de s'apaiser.
3) L'entraînement à la sagesse (e, 慧, hannya-kakan, prajnasikasha). Acquisition de la vue et de la pensée justes, par l'écoute, la réflexion et la méditation. La fonction de la prajna est de libérer une personne de ses illusions et de lui permettre d'accéder à la vérité.
Nichiren assimile les trois disciplines, à l'époque des Derniers jours du Dharma, aux Trois grands Dharmas cachés en identifiant les préceptes au kaidan, la méditation au gohonzon et la sagesse au daimoku.

Trois illusions         Tam hoặc    Three delusions    三惑     
trois illusions ou trois catégories d'illusions (san-waku, 三惑). Classification établie par Zhiyi. 1) Les illusions de la pensée et du désir (kenji waku, 見思惑) : visions déformées de la vie qui naissent du contact des cinq sens avec leurs objets respectifs et qui sont la cause des souffrances humaines dans les six mauvaises voies. Pour les êtres des deux véhicules, dissiper ces illusions garantit l'entrée au nirvana et la libération des renaissances dans le monde des trois plans. Les bodhisattvas poursuivent leur pratique pour éliminer les deux catégories d'illusions suivantes ; 2) Les illusions du bodhisattva pour maîtriser d'innombrables enseignements en dehors de celui qui permettrait de véritablement sauver tous les êtres humains. (égarements des poussières jinja waku) ;
3) Les illusions sur la véritable nature de la vie. Ce sont elles qui empêchent les bodhisattvas de parvenir à l'Eveil, c'est-à-dire de s'éveiller à la vérité de la voie du milieu ; (égarements de l’obscurité, mumyo waku).

trois mauvaises voies        Tam ác đạo    the three evil paths, three bad migrations    三惡道    sannaku, san-akushu
Les trois premiers des dix mondes-états : enfer, esprits faméliques, animalité. En leur ajoutant le monde-état d'asura ils forment les quatre mauvaises voies (shiakudo). Ils sont mis en opposition avec les bonnes voies : hommes, ciel qui, sans être encore très élevés, permettent au moins de sortir de la passivité des trois ou quatre premières.

trois méditations pour la délivrance        Tam giải thoát môn    three gates of liberation    三解脫門    trīṇi vimokṣa-mukhāni
trois méditations pour la délivrance (san-gedatsu-mon, 三解脱門). Trois méditations pour se libérer des souffrances provoquées par les illusions et atteindre l'Eveil. Ce sont :
1) La méditation sur la non-substantialité (ku) en contemplant le fait que les choses sont sans nature propre absolue, rien n'existe en soi, tout s'inscrit dans une relation elle-même tributaire de la temporalité ;
2) La méditation sur la non-discrimination, en contemplant le fait que, parce que toutes choses sont sans substance, il n'existe aucune différence essentielle entre elles ;
3) La méditation sur le non-désir, en contemplant le fait que, comme il n'existe aucune différence essentielle entre les choses, il n'y a rien à désirer ou vers quoi tendre. A distinguer de san joryo, trois sortes de méditations-samadhi

trois mille mondes        Tam thiên đại thiên thế giới    one billion worlds    三千大千世界    Tri-sāhasra-mahā-sāhasra-loka-dhātu
abréviation de trichilio mégachiliocosme (san-zen daisen sekai, 三千大千世界, trisahasra mahasahasro lokhadatu) ; vision cosmique du bouddhisme d'après les sutras Agama. Un microcosme, est constitué de quatre continents entourant le soleil et la lune ou encore un Mont Sumeru et comportant neuf montagnes et huit océans, ainsi que le plan des désirs et le premier ciel de méditation au sein du plan de la forme. Mille microcosmes constituent un micro chiliocosme. Mille micro chiliocosmes constituent à leur tour un moyen chiliocosme qui, multiplié par mille donne un trichilio méga trichiliocosme (trois mille grands trois mille mondes).
Une autre définition du trichiliocosme (ichidai san-zenkai, 一大三千界, donne le calcul suivant : un "petit" monde serait plus ou moins un équivalent de notre monde dans la représentation indienne antique. Mille "petits" mondes forment un "monde moyen". Mille mondes moyens forment un "grand monde". On a donc non pas "trois mille mondes" mais mille mondes à la puissance trois.

Trois obstacles        Tam chướng    Three hindrances    三障    Trīṇy āvaranāni
Les trois obstacles sont :
1) L'obstacle des désirs terrestres (bonno-sho), ou obstacles naissant des trois poisons que sont l'avidité, la colère et l'ignorance
2) L'obstacle du karma (go-sho) ou obstacles dus au mauvais karma créé en commettant un cinq forfaits ou des dix mauvaises actions. On fait également entrer dans cette catégorie l'opposition du conjoint et des enfants d'un pratiquant.
3) L'obstacle de rétribution (ho-sho) ou obstacles créés par la rétribution négative d'actions commises dans les trois voies mauvaises. Entrent encore dans cette catégorie les obstacles dus à l'opposition du souverain, de ses parents ou de toute personne investie d'une quelconque autorité sociale.

trois phases de l'existence         Tam thế     three times    三世    trayo dhvānaḥ
trois phases de l'existence (san-ze, 三世). Perception relativiste du temps : passé, présent, futur. Cette approche ne contredit pas la notion d'atemporalité exprimée par le terme gohyaku jintengo car elle se situe sur un autre plan, celui de la perception par le simple mortel. Ainsi l'expression "Dans les trois phases de l'existence" désigne l'éternité où les trois phases sont inséparablement liées par la loi de cause à effet.



trois plans         Tam giới    three categories of self-restraint    三界    trayo dhātavaḥ
trois plans ou trois mondes ou triple monde ou mondes des 3 plans (san-gai, 三界, trailokya). Système de classification issu de la cosmologie indienne et constitué du plan du désir, du plan de la forme pure et du plan du sans-forme ou informel (arupya-dhatu). Cette triade recoupe les six premiers mondes de la théorie des dix mondes.
- le plan du désir sensuel (yokkai, 欲界, kama dhatu). Le premier niveau du monde des trois plans, appelé ainsi parce que ses habitants sont soumis à divers désirs tels que le désir de nourriture et le désir sexuel. Ce monde est composé des quatre voies mauvaises (mondes de l'enfer, des esprits affamés, des animaux, des asura et des hommes), des quatre continents entourant le Mont Sumeru et des six premiers niveaux du Ciel (les six ciels du monde du désir). Dans le sixième ou plus élevé de ces six ciels vit le Roi-Démon du Sixième Ciel dont on dit qu'il a un grand désir de soumettre les autres à sa volonté et qui maintient les êtres dans 1'asservissement du désir et dans 1'espoir de la réalisation des espérances
- le plan de la forme (shikikai, 色界, rupadhatu). C'est le plan de la matière subtile. Les êtres qui s'y trouvent ont des corps physiques et sont sujets à certaines limitations matérielles, mais ils se sont éveillés à la structure réelle des choses et n'ont aucun désir, se nourrissant de lumière. Ce monde comprend les quatre ciels de la méditation et se subdivise en dix-huit ciels (seize ou dix-sept selon d'autres explications). Le plus élevé est le Ciel Akanishtha (Akanitaten ou Shikikukyoten).
- le plan du sans-forme (mushikikai, 無色界, arupadhatu). Parfois traduit par "monde de l'esprit". C'est le troisième niveau du monde des trois plans. Etant un royaume purement spirituel, il ne peut être situé au-dessus du plan de la forme, bien qu'il soit souvent représenté graphiquement ainsi, pour les besoins de la logique. On dit qu'on peut atteindre le plan du sans-forme par la méditation. Il comprend quatre domaines que l'on conçoit à l'aide de méditations de plus en plus profondes. Il s'agit du domaine où tout est non substantiel (kumuhenjo), du domaine où il n'y a que la conscience (shikimuhenjo), du royaume où rien n'existe (mushousho) et du royaume où il n'y a ni pensée ni absence de pensée (hisohihisosho). Voir le schéma des différents ciels. Et également l'article sur le triple monde.

Trois poisons        Tam độc    Three poisons    三毒    
Les trois causes de toute création de karma, trois principales sources de la souffrance humaine :
1. L'avidité ou l'égoïsme (taṇhā; tṛṣṇā)
2. La haine ou la colère (dveṣa)
3. L'aveuglement ou l'ignorance (avijjā; avidyā)



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