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Ainsi venu        Như Lai        如來    Tathāgata
Est l'une des épithètes désignant le Bouddha. Le Bouddha utilisait ce mot pour éviter le "je", "moi" pendant ses enseignements.
Tathagata a donné lieu à différentes interprétations dès les premières traductions du sanscrit en chinois. Le mot, traduit comme « ainsi venu », a été expliqué ainsi :
- celui qui est parvenu à l’éveil en suivant le chemin de l’ainséité ;
- représente le nirvāna et la compréhension ;
- en apparaissant en chair et en os (nirmanakaya), le bouddha manifeste (fait venir) l'ainséité (dharmakaya) dans le monde .
- celui qui prend le chemin des autres bouddhas.


Ajita        A dật đa    Ajita    阿逸多    Ajita
1. Disciple de Shakyamuni dont l'histoire est évoquée par le grand médecin Jivaka dans le Sutra du Nirvana. Jivaka réussit à persuader Ajita de s'interroger sur sa conduite passée et à rechercher l'enseignement du Bouddha. Ce qu'en dit Nichiren.
2. Titre donné au bodhisattva Maitreya.

Ananda        A nan (đà)    Ananda    阿難    Ānanda
Était le cousin et l’un des principaux disciples du Bouddha dont il fut l’assistant personnel pendant vingt-cinq ans. A ce titre, il est celui qui recueillit le plus de paroles de Gautama, et fut requis à sa mort pour réciter le Sutta Pikata afin que le souvenir ne s’en perde pas.

Anna Kondanna        Kiều Trần Như        憍陳如    Ājñāta-kauṇḍinya
Ajnata Kaundiya ou Kaundinya ou Anna Kondanna. (Vaisseau de feu, Anyakyojinnyo, 阿若a陳如, Aruo qiaochenru). Un des cinq ascètes qui entendirent le Premier sermon du Bouddha et se convertirent à son enseignement. Né dans une famille de brahmanes de Kapilavastu, dans le nord de l'Inde. Il fut d'abord disciple du brahmane Udraka Ramaputra qui pratiquait les rituels d'adoration du feu. Le feu était alors considéré en tant que consommation de toute chose, purification tout ce qui est né ou produit, y compris les désirs et la détresse émotionnelle. Kaundinya accompagna, sur ordre du roi Shuddhodana, Shakyamuni lorsque celui-ci renonça au monde et pratiqua l'ascèse avec lui. Cependant, lorsque Shakyamuni abandonna ses pratiques ascétiques, Kaundinya le quitta et se rendit au Parc des Daims. C'est là qu'ils se rencontrèrent à nouveau lorsque Shakyamuni eut atteint l'état de bouddha. Kaundinya se convertit alors à son enseignement. Le chapitre VIII du Sutra du Lotus prédit qu'il deviendra dans l'avenir un bouddha nommé Fumyo (Lumière universelle). La légende du Roi Kali raconte sa rencontre avec Shakyamuni dans une vie antérieure.

Arhat        A la hán    Arhat, Arahan    阿羅漢    Arahan
Selon le Theravada, c'est le quatrième et le plus haut des êtres nobles, lequel, a élimine totalement le désir, est débarrassé de toutes les souillures des passions. C'est aussi un parmi des dix synonymes de bouddha, qui représente une noble personne méritant à recevoir des offrandes; éliminant la vanité, l'agitation et l'ignorance; libérant du cycle de réincarnation; n'ayant plus rien à apprendre.

Bienfaiteur des nécessiteux        Cấp cô độc    Anathapindika    給孤獨    Anàthapindika
Vivait dans la cité Shravasti, que l'on disait l'un des hommes les plus riches du royaume de Kosala. Réputé pour sa compassion et sa piété et appelé pour cela Anathapindika (celui qui donne aux nécessiteux). Il se convertit au bouddhisme en entendant Shakyamuni prêcher au monastère du Bois de Bambous à Rajagriha. Il décida d'inviter Shakyamuni à Shravasti et, avec l'aide du prince Jetri, fit construire, pour le lui offrir, le monastère Jetavanaqui devint un centre important où le Bouddha dispensa son enseignement.

Boddhi Dharma        Bồ Đề Đạt Ma    Bodhidharma    菩提達磨    Bodhidharma
Moine bouddhiste probablement originaire du sud de l'Inde, est considéré comme le fondateur en Chine de l'école Chán /Tch’an (禪), courant contemplatif (dhyāna) du mahāyāna. Bodhidharma est considéré comme le 28e patriarche et comme le premier patriarche chinois.

Bodhisattva Avaloskiteshvara        Bồ Tát Quán Thế Âm    Avalokitesvara Bodhisattva     觀世音菩薩    Avalokiteśvara Bodhisattva
Le Bodhisattva Avalokiteshvara a la qualité de grande compassion, aimant tous les êtres comme une mère aime son enfant unique. Il est toujours à l’écoute des appels de détresse venant des endroits malheureux pour aller porter secours aux gens.
Selon le soutra du Lotus, il peut s’incarner sous 33 apparences, depuis Bouddha jusqu’à simple homme ou femme. Il utilise sans peur 14 forces pour sauver les êtres des fléaux ou répondre aux sollicitations légitimes des gens qui implorent son nom.
D’après le soutra Surangama, ce Bodhisattva possède le don de percevoir les 5 sens par son oreille. Ainsi il peut s’incarner sous différentes formes pour sauver les êtres surtout dans des situations où il y a le feu, l’eau, les diables féroces et armés.

Bodhisattva Ksitigarbha        Bồ Tát Địa Tạng    Ksitigarbha Bodhisattva    地藏菩薩    Kṣitigarbha Bodhisattva
Est l'un des huit grands bodhisattvas. Son vœu est de devenir bouddha une fois l'enfer complètement vide ; il est chargé de sauver les êtres de la souffrance pendant la longue période allant du parinirvāna du bouddha Shākyamuni jusqu’à l’arrivée du futur bouddha Maitreya.
Selon les livres sacrés, le Bodhisattva Ksitigarbha a reçu du Bouddha la mission d’éduquer, de secourir tous les êtres sensibles des six mondes, dans la période qui suit l’atteinte du Nirvana du Bouddha et avant que Maitreya ne devienne Bouddha, avec ce vœu : “Tant qu’il y a des gens malheureux en enfer je ne deviendrai pas Bouddha, je n’atteindrai le bodhi que quand j’aurai sauvé tout le monde”. C’est pour cela qu’il est surnommé le Bodhisattva au Grand Vœu.
Le bodhisattva apparaît dans le monde de Saha sous différentes formes pour secourir les êtres sensibles. Cependant on le connaît la plupart du temps comme un moine à l’aspect solennel avec un bâton à la main droite et une brillante pierre précieuse à la main gauche, la tête revêtue d’un nimbe, debout ou assis sur un lion sacré. Le lion sacré connaît tout de la terre et du ciel dès son apparition sur terre. Le Bodhisattva sur le lion sacré montre qu’il a acquis la sérénité de l’esprit et dominé les méthodes contemplatives.

Bodhisattva Mahasthamaprapta        Đại Thế Chí Bồ Tát         大勢至菩薩    Mahā-sthāma-prāpta
Mahasthamaprapta , littéralement « arrivée d'une grande puissance », (sk. Mahāsthāmaprāpta, ch: Dàshìzhì 大勢至; ou dàshìzhì púsà 大勢至菩薩, jp: Seishi 勢至), est un grand bodhisattva du Paradis Occidental de la Béatitude (sk. Sukhāvatī. ch. Xīfāng jílè shìjiè 西方極樂世界). Il aide le bouddha Amitābha à accueillir tous ceux qui ont rempli les conditions pour aller dans ce paradis merveilleux admiré et loué par les bouddhas de toutes les directions. L'école de la Terre Pure le vénère avec Amitābha et le grand bodhisattva Avalokiteśvara comme l'un des Trois Saints de l'ouest (ch. Xīfāng sānshèng 西方三聖). Il est présenté comme l'acolyte de droite d'Amitābha et représente le pouvoir de la sagesse, tandis qu'Avalokiteśvara est l'acolyte de gauche et représente la grande compassion.

Ayant réussi à arriver à la dixième terre de bodhisattva en concentrant son esprit sur le bouddha Amitābha et en récitant son nom, il est considéré comme le premier patriarche de l'école de la Terre pure. Comme Avalokiteśvara, il est souvent représenté dans le bouddhisme chinois sous forme féminine.

Son association avec Amitābha et Avalokiteśvara se base sur les textes suivants:

Canon de l’école de la Terre Pure : Le grand Sūtra de la Vie-Infinie, (sk. Mahāyāna Amitāyus sūtra, ch. Dàchéng wúliàngshòu jīng 《大乘無量壽經》), Sūtra des contemplations, (sk. Vipaśyana Amitāyus sūtra, ch. Guān wúliàngshòu jīng 《觀無量壽經》).
Sūtra Shurangama, (ch. Léngyán jīng 《楞嚴經》), dans ce soutra, ce grand bodhisattva relate qu'il est parvenu à l’illumination grâce à la récitation constante du nom du bouddha Amitābha ou de la formule Nāmo Amitābhāya en concentrant son esprit sur ce bouddha.
Sūtra de la grande compassion dans lequel le futur Amitābha est un roi protecteur du dharma dont les quatre fils sont Avalokiteśvara, Mahāsthāmaprāpta, Mañjuśrī et Samantabhadra. Lorsqu’il accède à l’état de bouddha, ses deux fils aînés deviennent ses acolytes.
Mahāsthāmaprāpta est aussi l’un des Treize bouddhas de l’école japonaise Shingon où il apparaît dans le mandala du monde de la matrice. Le fondateur de la branche japonaise de cette école, Honen Shonin, est parfois considéré comme son incarnation.

Par ailleurs, le Sutra du Lotus le compte au nombre de ceux qui s'assemblèrent sur le Pic du Vautour pour écouter le prêche de Shākyamouni. Le Gautama Bouddha lui dédie le chapitre XX qui illustre l'étendue de la compassion. Le Commentaire du Sūtra du Lotus rédigé par Guàndǐng 灌頂(561-632), patriarche du courant Tiantai, compare Avalokiteśvara au Soleil et Mahāsthāmaprāpta à la Lune.
(source Wikipédia)

Bodhisattva Manjushri         Bồ Tát Văn Thù Sư Lợi        文殊師利    Mañjuśrī
Le nom du Bodhisattva Manjushri a pour significations Bienfait admirable, Bonté admirable, Bonheur admirable, Digne disciple du Dharma.

Dans la tradition du Bouddhisme du Grand Véhicule (Mahāyāna), le Bodhisattva incarne l’esprit. Il est souvent représenté sur le dos d’un lion vert, tenant à la main droite une épée tranchante, à la main gauche une fleur de lotus verte ou le Soutra de la Sagesse ou encore la Perle de l’Esprit. Il brandit au-dessus de sa tête une épée de feu qui est l’arme spirituelle pour briser les chaînes de l’ignorance et de l’affliction qui lient les humains aux douleurs et malheurs du cycle de la réincarnation sans fin, pour les emmener vers la Spiritualité parfaite.

La fleur de lotus dans sa main gauche représente la qualité lavée de toute affliction et cela signifie que le Bodhisattva dans l’esprit de compassion vient au monde pour sauver les êtres humains sans être sali par les impuretés de la vie, gardant ainsi toute sa sérénité. S’il tient le Soutra de la Sagesse, il représente l’esprit d’éveil. Le lion est le symbole de la force de l’esprit – c’est le roi des animaux à la force immense qui terrorise les autres animaux par son rugissement – le Bodhisattva a acquis l’esprit parfait et par sa bonne parole peut détruire toutes les mauvaises influences.

Le Bodhisattva Manjushri incarne l’atteinte de l’éveil par les voies de l’esprit.

Bodhisattva Samantabhadra        Bồ Tát Phổ Hiền        普賢菩薩    Samantabhadra Bodhisattva
Le Bodhisattva Samantabhadra a le grand vœu, consistant à faire toutes les bonnes actions nécessaires pour apporter le bonheur et l’atteinte de l’éveil aux gens. Le vœu consiste aussi à atteindre l’éveil et secourir les gens. Ainsi tous ceux qui font le vœu de faire les bonnes actions et d’aider les autres à atteindre la rive de l’éveil sont appelés Bodhisattvas Samantabhadra.

L’image du Bodhisattva sur le dos d’un éléphant blanc représente le vœu ardent. Parmi les animaux dotés d’une force pour le transport, l’éléphant est le plus fort de tous. Il peut transporter les hommes et les animaux d’un endroit à un autre. Le Bodhisattva Samantabhadra en fait de même, il fait le grand vœu de secourir les êtres humains, en les transportant de la rive de l’ignorance vers le bord de l’éveil. L’éléphant blanc signifie aussi que le Bodhisattva, bien qu’il soit dans le monde plein d’impuretés pour secourir les êtres, n’est nullement sali et garde l’esprit pur. Les 6 défenses d’éléphant représentent les 6 moyens, les 6 pratiques des Bodhisattvas pour atteindre l’éveil (les six Paramitas).

Bodhisattva Skanda        Bồ Tát Hộ Pháp    Skanda Bodhisattva    韋馱天    Skanda
Skanda est 1 des 8 généraux des régions du sud, et aussi le premier des 32 officiers sous la direction des 4 rois célestes. Ce dieu est intelligent dès sa naissance, il a su se libérer très tôt des impuretés terrestres et a atteint la sérénité par la pratique. Il a émis le vœu devant le Bouddha de protéger les gens qui pratiquent le Dharma et récitent les mantras, contre les dangers et les mauvaises influences dans leur pratique bouddhique.

De par sa mission de protection du Dharma et des gens qui le pratiquent, il est aussi souvent appelé le Bodhisattva de la protection du Dharma.

Dans le bouddhisme du Grand Véhicule, Bodhisattva de la protection du Dharma (Dharmapala) désigne toutes les personnes qui protègent le Dharma.

Bouddha        Phật    Buddha    佛    Buddha
Littéralement l’Éveillé. Trois significations relativement différentes :
- Le Bouddha historique, fondateur du bouddhisme, Shakyamuni.
- Des bouddhas du Mahayana tels que Amida, Vairocana, ou des bouddhas d’un passé antéhistorique comme par exemple Taho. Généralement ces bouddhas illustrent des qualités spécifiques de l’Eveil et sont, le plus souvent, à considérer d’un point de vue symbolique ou comme objets de méditation.
- bouddha, celui qui a réalisé l’Eveil bouddhique. En Inde, ce terme désignait à l'origine tout être qui avait acquis une sagesse ou des "pouvoirs" supérieurs à celui des simples mortels. Après Shakyamuni il en vint à signifier "celui qui s'est éveillé à la vérité ultime de la vie". Dans la doctrine theravada, il désigne celui qui a atteint le stade de nirvana où le corps aussi bien que l'esprit se sont éteints. Le Mahayana provisoire enseigne en général que l'on ne peut devenir bouddha qu'après avoir détruit les illusions au cours d'éternités de pratiques austères et méritoires, en acquérant progressivement les trente-deux caractéristiques d'un bouddha.
Le Sutra du Lotus met l'accent sur des qualités plus spirituelles, dont voici les principales :
1) Le bouddha perçoit le véritable aspect de tous les phénomènes et guide les hommes pour les faire parvenir au même Eveil et les délivrer ainsi de leurs souffrances.
2) Le bouddha possède les trois vertus de souverain, maître et parent (santoku).
3) Le corps du bouddha est doté de trois propriétés (sanjin)
4) Le bouddha s'est libéré des illusions et perçoit la vie au delà des dualités : vie/mort, sujet/objet, bien/mal, etc.
5) Le bouddha se situe en dehors des notions du temps et de l'espace.
6) Le bouddha est inhérent à la vie-même et latent en tout être.

Bouddha Amitabha        Phật A Di Đà    Amitabha Budha    阿彌陀佛    Amitābha Budha
Le Bouddha Amitabha est le chef spirituel du monde Suprême situé à l’ouest de ce monde, appelé aussi la Terre Pure.

Amitabha signifie lumière infinie (représentant un esprit très large et profond), vie infinie (forte médiation), bienfaits infinis (immence délivrance). Actuellement le Bouddha Amitabha en compagnie des deux bodhisattvas Avalokiteshvara et Mahasthamaprapta sont en train de convertir les êtres dans la Terre Pure. Ils ont le pouvoir immense d’accueillir tous les êtres dans la Terre Pure.

Selon le sũtra du mahãyãna sur Vie-Infinie, avant d’atteindre l’éveil le Bouddha Amitabha était un roi qui avait suivi le chemin du culte sous l’égide du Bouddha à cette époque. Avec comme nom de baptême Phap Tang, pendant son apprentissage il a découvert 210 régions de Terre Pure et les pratiques de sérénité pour y parvenir ; il a émis 48 voeux aboutissant à la création d’un monde suprême et solennel afin de sauver tous les êtres qui implorent son nom. Après d’innombrables existences d’apprentissage et de détermination vers la Terre Pure, le moine Phap Tang est devenu Bouddha Amitabha, depuis 10 existences, dans la région Suprême de la Terre Pure située à l’ouest d’un monde éloigné du monde de Saha d’environ 10000 mondes bouddhiques. Grâce aux 48 voeux grands et profonds, en particulier le voeu 18 : " Quand je deviendrai Bouddha je ferai en sorte que les êtres de toute part qui croient et émettent le désir de renaître dans mon monde n’auront qu’à réciter de une à dix fois Nàmo Amita Bouddha; s’ils n’arrivent pas à renaître ainsi je n’atteindrai pas mon éveil". Après être devenu Bouddha (il y a 10 existences), en compagnie des bodhisattvas, il a accueilli au monde Suprême de la Terre Pure tous les êtres réunissant les trois critères : croyance, prière et pratique selon le Dharma.

Le vœu du Bouddha Amitabha est immense, sa compassion est très profonde et la pratique du Dharma est très facile, ce qui fait que beaucoup de gens ont choisi cette discipline pour espérer renaître dans le monde Suprême de la Terre Pure. L’accès à ce monde permet de se libérer totalement du cycle de la renaissance.

Bouddha Shākyamuni         Phật Thích Ca Mâu Ni    Sākyamuni Buddha    釋迦牟尼    Sākyamuni Buddha
Fondateur historique du bouddhisme, vécut au VIe siècle avant l'ère chrétienne.
Il est né à Kapilavastu (Sud du Népal), de la reine Māyādevī et du roi Śuddhodana, dans une famille de kṣatriya (caste des guerriers-aristocrates).

Essence des phénomènes est Vacuité        Vô trước         無著    Asaṅga
Gautama Siddharta (prince)        Tất Đạt Đa (thái tử)        悉達多    Siddhārtha
Maitreya        Phật Di Lặc    Maitreya    彌勒佛    Maitreya
Le Bienveillant qui serait le prochain Bouddha à venir lorsque le Dharma, l'enseignement du Bouddha Shakyamuni, aura disparu.


Maître Zen Van Hanh        Vạn hạnh thiền sư        萬行禪師    
Le maître Zen Van Hanh, se nommait Nguyen, et fut originaire de Co Phap (actuel Bacninh).Il venait d'une famille de fervents bouddhistes depuis des générations. Dès son enfance, il s'est distingué par son intelligence hors du commun. Il était versé dans l'étude do confucianisme, taoïsme et bouddhisme, étudiait toutes les écoles philosophiques, mais dédaignait les honneurs du monde…A l'âge de 21 ans, il fut ordonné moine par le Maître Luc Ong à la pagode Luc To. Après le décès de son maître, il se concentra dans la pratique du Mantra Dharani, et depuis, tout ce qu'il disait se réalisa.

Le Roi Lê Dai Hanh avait beaucoup d'égards pour lui, l'invitait souvent au palais pour discuter politique, ou pour demander conseil au sujet des attaques des Chinois dans le nord et des Chiem Thanh dans le Sud. Le Maître Van Hanh était aussi la personne qui avait élevé le roi Ly thai To (1010-1028) dans une pagode quand ce dernier n'était encore qu'un tout jeune moine au nom de Ly cong Uan.

Plus tard, devant la brutalité et la cruauté de Le Long Dinh, il convainquit la cour de le nommer roi et fonda ainsi la dynastie des Ly. Ce fut encore lui qui conseilla au nouveau roi de transferrer la capitale de Hoa Lu à Thang Long, et l'aida à gouverner avec sagesse et humanité pour le bonheur du peuple et la prospérité du pays.

Le poème suivant fut sa dernière exhortation à ses disciples avant qu'i ne s'éteigne sereinement :

身如電影有還無
萬物春榮秋又枯
任運盛衰無怖畏
盛衰如露草頭鋪

"La vie de l'homme est un éclair sitôt né, sitôt disparu,
Verdoyant au printemps, l'arbre de déssèche à l'automne,
Grandeur et décadence, il ne faut pas s'en effrayer
Epanouissement et déclin ne sont que gouttes de rosées,
Perlant sur un brin d'herbe* "

Le roi Ly Nhan Tong parlait de lui comme un bonze qui "brandit son bâton pour défendre le pays".


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