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La Coproduction conditionnée         Thập nhị nhân duyên        十二因緣    dvadaśāṅga-pratītya-samutpāda
La Coproduction conditionnée (pratîtyasamutpada en sanskrit, prononcer « prətī:tyə səmŭtpα:də », paticcasamuppāda en pāḷi) est le concept bouddhique de conditionnalité, de dépendance, de réciprocité.

Coproduction conditionnée est disponible sur Wikisource.D'après Christian Maès, une traduction plus correcte en français, devrait être : « coproduction conditionnelle », mais le terme « coproduction conditionnée » reste majoritairement utilisé. Ce terme signifie littéralement « l'origine d'une action ».

L'essentiel du concept réside dans la notion d'interdépendance. Ainsi, dans le bouddhisme, tous les phénomènes sont composés et inter-dépendants, que ce soient les objets physiques, les sensations, les perceptions, la pensée, la conscience. D'après le Bouddha, ces cinq « aliments » conditionnent le maintien de « l'existence des êtres vivants ». La coproduction conditionnée est valable pour toute chose, mais est souvent présentée pour expliquer l'origine de dukkha.

La coproduction conditionnée est un concept très étendu dans la littérature bouddhique, que ce soit au sein du Canon bouddhique ou dans les écritures et commentaires des différentes écoles, comme par exemple dans le Lalitavistara, texte du bouddhisme mahâyâna décrivant la vie du Bouddha et, notamment, sa découverte de la vérité de la conditionnalité au moment de son atteinte de l'éveil.

Il s'agit d'un concept théorique lié à une pratique, notamment celle de la méditation, se fixant pour but l'atteinte du nirvāna par l'observation des phénomènes tels qu'ils sont.
1. L'aveuglement, l'ignorance (s. avidyā, p. avijjā) ;
2. Les créations (formations, constructions) mentales (s. samskāra, p. sankhāra) ;
3. La conscience discriminante (s. vijñāna, p. vinnāna) ;
4. Le nom et la forme, les phénomènes physiques et mentaux (s., p. nāma-rūpa);
5. Les six « sphères » sensorielles (s. sadāyatana, p. salāyatana) ;
6. Le contact (s. sparśa, p. phassa) ;
7. La sensation (s., p. vedanā) ;
8. La soif (s. tṛṣna, p. tanhā);
9. L'attachement, l'appropriation (s., p. upādāna).
10. L'existence, le devenir (s., p. bhava).
11. La naissance (s., p. jāti).
12. La vieillesse et la mort : (s., p. jarā-maraṇa).

Le don        Bố thí    donation    布施     Dāna
Le don (fuse, 布, dana). Celui-ci peut être matériel et impliquer le renoncement à une partie de ses biens et de son confort. Mais il peut aussi concerner son corps ou même une partie de son corps comme l'attestent les nombreux exemples des sutras : don de sa peau, de sa chevelure, etc. Au plus haut degré le don s'applique à toute la vie : il s'agit non seulement des martyrs mais de tous ceux qui consacrent leur vie au Bouddha ; donner de son temps relève de cette catégorie.
On peut noter que le don envers les ascètes ou les mendiants est une pratique ancienne de l’Inde. Le Bouddha lui-même était un religieux qui quêtait sa nourriture et les premiers bouddhistes ont été des moines-bhiksu qui dépendaient pour leur subsistance des dons des laïcs. La tradition de ne pas remercier les donateurs perdure encore de nos jours car c'est pour ceux-ci une façon de s'approcher de l'Eveil. On considère que celui qui donne est le premier bénéficiaire de ce don.

les détresses impliquent l'éveil        Phiền não tức bồ đề        煩惱即菩提    
désirs [les] impliquent l’éveil ou les détresses impliquent l'éveil. (bonno soku bodai, 煩悩即菩提, 煩惱即菩提, fengnao ji puti). Principe fondamental de certains courants du bouddhisme du Mahayana et notamment des écoles qui se rattachent au Lotus. Selon ce principe, l'homme peut atteindre l'état de bouddha en transformant les illusions et les désirs terrestres en sagesse plutôt qu'en les supprimant. Selon la doctrine theravada, puisque ces désirs contribuent généralement à obscurcir la nature de bouddha et à faire obstacle à la pratique bouddhique, il faut les éliminer pour atteindre l'état de bouddha. Alors que selon le Sutra du Lotus, les désirs terrestres et l'Eveil ne sont pas différents dans leur essence. Il s'ensuit que l'Eveil n'est pas la suppression du désir, mais un état dont on peut faire l'expérience en transformant les désirs inhérents à la nature humaine. Le Sutra Fugen, (qui sert de conclusion au Sutra du Lotus) explique que "même sans éliminer leurs désirs terrestres ou nier les cinq désirs, les hommes peuvent purifier tous leurs sens et supprimer toutes leurs mauvaises actions." Le chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus révèle que l'état de bouddha contient les neuf autres états (bukkai soku kukai). Même après avoir atteint l'Eveil, le Bouddha conserve encore les neuf états propres au commun des mortels. En se fondant sur l'état de bouddha, les hommes créent la joie plutôt que la souffrance sans transformer leur nature essentielle.
"Les désirs s'identifient à l'Eveil " indique donc une caractéristique du processus de l'Eveil, c'est à dire l'instant où l'immense énergie contenue dans les désirs devient boddhéité. Le Sutra Vimalakirti, cité par Nichiren notamment, dit : "l'Eveil du Bouddha se trouve dans la vie humaine, montrant que de simples mortels peuvent devenir bouddha et que les souffrances de la naissance et de la mort peuvent se changer en nirvana". Le terme "s'identifier" (soku, ji) indique non seulement la non-dualité des passions et de l'Eveil mais leur identité atemporelle. Dans la réalité quotidienne il ne s’agit pas toutefois de confondre désir et Eveil, pas plus qu’il ne convient de confondre vie et mort.

Les dix tableaux d'élevage de buffles        Thập mục ngưu đồ    Ten Ox Herding Pictures    十牧牛圖    
Les dix tableaux de buffles représentent de différentes étapes d'un bouddhiste pour parvenir à l'état de l'éveil.

Il existe plusieurs catégories de tableaux, mais nous pouvons les classer en 2 principales catégories : celle présenté par la bouddhisme Mahāyāna et celle du Zen.

1 - Non discipliné
2 - Discipliné
3 - Attaché
4 - Tourné
5 - Apprivoisé
6 - Sans crainte
7 - Laisser-faire
8 - Tout oublié
9 - Tout seul
10 - Tout disparu

Les longs sutras         Trường A hàm kinh    Longer Āgama-sutra    長阿含經    Dīrghāgama
Les sutras des doctrines numériques         Tăng nhất A hàm kinh    Increased by One Āgama Sutras    增一阿含經    Ekottarikāgama
Les sutras moyens         Trung A hàm kinh    Middle Length Āgama Sutras    中阿含經    Madhyamāgama
Les sutras sur des sujets liés         Tạp A hàm kinh    Saṃyuktāgama    雜阿含經    Saṃyuktāgama
Les vers du Dharma        Kinh Pháp Cú        法句經    Dhammapāda Sutra
C'est l'un des textes du Canon pāli, le Tipitaka ; plus précisément, le Dhammapada fait partie du Khuddaka Nikāya. Il s'agirait d'un des plus anciens textes bouddhiques qui soient conservés de nos jours.
Les vers du Dhammapada sont courts et percutants, il s'agit d'un recueil populaire.
Quoique la version pâlie soit la plus connue, une édition en gāndhārī, écrite en caractères kharosthi, a été découverte.

Libération        Giải thoát    Liberation    解脫    mokṣa, vimokṣa, mukti, vimukti, pi. vimutti
Parvenir à un état libre après avoir relâché tous les attachements. La libération de samsâra, le cycle de mort et renaissance ou réincarnation et toute la souffrance et la restriction d'existence de ce monde. Sa signification est semblable à celle de Nirvana dans le Bouddhisme.

Lieu calme        A lan nhã    Calm, silent place    阿蘭若    Àranya
Lotus bleu        Ưu bát la    Blue lotus    優鉢羅    Utpala