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Enseignements bouddhistes fondamentaux

Par le Vén. Thích Nguyên Hùng à la pagode Van Hanh le 23/11/2008


Namo Bouddha Sakyamuni
Namo Bouddha Sakyamuni
Namo Bouddha Sakyamuni

Na Mo Bouddha Amitabha,
Chers fidèles,

Les êtres humains ont souvent une conception de la vie comme suivante : les êtres humains vont être réincarnés en êtres humains après la mort. Si on est un homme, alors après la mort, on reviendra en homme. Si on est une femme, quand on meurt, on va revenir en femme. Si nous vivons dans le luxe et l’opulence, nous allons retourner en personnes riches et honorables. Les pauvres vont rester dans la misère toutes leurs vies, les riches seront toujours riches, dans cette vie et aussi dans les vies après. Les animaux comme les buffles vont devenir buffles après la mort, les vaches meurent et réincarneront en vaches. C’est ainsi notre point de vue sur la vie des êtres humains et celle des animaux. Mais, il y a aussi des personnes qui ne croient pas qu’il existe une autre vie après la mort : mourir c’est fini. Chaque personne a sa propre conception de la vie.

Il était une fois, l'empereur Pasenadíkosala, qui avait le même âge que Bouddha, était venu pour présenter au Bouddha sa conception de la vie. A cette époque, la société hindoue était divisée en 4 classes:

1. Les rois et les familles royaumes appartiennent à la classe des Ksatriyas
2. Les moines religieux appartiennent à la classe des Brahmanes, les gens riches et honorables appartiennent aussi à la classe des Brahmanes.
3. Les commerçants appartiennent à la classe des Vaishyas
4. Et la dernière catégorie qu’appartiennent les pauvres, c'est la classe des Shudras.

L'empereur Pasenadíkosala s’exposait au Bouddha : «Vénérable Bouddha, lorsque j'appartiens à la classe des Ksatriyas, après ma mort, est-ce que je vais revenir en classe des Ksatriyas ? Les Brahmanes (les moines) vont-ils revenir en classe des Brahmanes ? Les Vaishyas (les commerçants) vont retrouver leur classe Vaishyas ? Et les Shudras vont-ils retourner en classe Shudras ? Est-ce que ceux qui vivent dans les cieux vont retourner dans les cieux après leur mort ? » Il s’exposait son point de vue au Bouddha parce qu’il croit qu’une personne appartenant à une telle classe va retourner en cette même classe.

Aussitôt, le Bouddha a démenti le point de vue de l'empereur Pasenadíkosala : « Ô l'empereur Pasenadíkosala, ce ne peut être comme cela ». C’est ainsi la réponse du Bouddha. « Ce ne peut être comme cela » signifie que ce n’est pas vrai que les Ksatriyas (les rois) vont renaître en Ksatriyas, ce n’est pas vrai que les pauvres vont renaître en pauvreté, les riches vont renaître en riches, ce n'est pas vrai que les hommes vont renaître en hommes et les femmes en femme.

C’est ainsi la réponse du Bouddha.


Ensuite, il expliqua en détail ces quatre catégories de personnes. Certainement qu'il y a beaucoup de catégories de personnes sur terre mais nous pouvons les regrouper en 4 groupes ou 4 catégories de personnes.

1. La première catégorie de personnes comprend les personnes qui sont nées dans la lumière et entrent dans la lumière. Que signifie la catégorie des personnes qui sont nées dans la lumière et entrent dans la lumière ?

Ce sont des personnes qui sont nées dans une famille riche, une digne et vertueuse famille, une famille honnête. C’est d’être né dans la lumière. Être né avec un beau corps, en bonne santé, c’est d’être né dans la lumière. Être né dans une famille prenant refuge et respectant des Trois Joyaux (Bouddha – Dharma - Sangha), sachant accumuler les actions saines et bénéfiques, éviter les mauvaises actions. C’est d’être né dans la lumière. Ces personnes vont continuer à entrer dans la lumière, c’est dire qu’elles sont conscientes de leurs actions et les emmènent vers la source du bien, réaliser les actions positives et éviter les mauvaises actions. Etant né dans une vertueuse famille, nous allons continuer à faire valoir la valeur morale de notre famille. Etant né dans une famille avec notre père et notre mère qui croient aux Trois Joyaux, nous devenons les bons bouddhistes, continuons à aller à la pagode, méditons de sutras de Bouddha, comme faisaient notre père, notre mère, notre grands-parents dans le temps. Etant né en bonne santé, avec un beau corps, nous continuons aider les autres, faisons les offrandes au Bouddha, puisque les personnes possédant de beau corps, ce sont les personnes qui ont fait, à plusieurs reprises, les offrandes au Bouddha lors d'une existence précédente. Ceux qui sont en bonne santé, pas de maladie, ce sont les personnes qui n’ont jamais tué aucun être vivant et ils continuent désormais à ne jamais créer les actions de tuer ou de détruire les êtres vivants.

Ces personnes sont nées dans la lumière et continuent à entrer dans la lumière, dans cette vie et aussi dans la vie après. C’est la première catégorie des personnes.

2. La deuxième catégorie de personnes comprend les personnes qui sont nées dans la lumière mais entrent dans l’obscurité.

Etant né en un être humain, né dans une digne et vertueuse famille. Possédant un corps solide et beau, mais nous ne sommes pas conscients que, c’est grâce aux influences bénéfiques que nous avons créées lors d'une existence précédente, nous avons pu être nés aujourd’hui dans une telle famille (avec des conditions très favorables). Et pourtant, nous sommes en train de trahir les traditions ancestrales, d’aller contre notre tradition familiale, de devenir vicieux, de ne plus obéir nos parents.

Être né dans la lumière, c’est savoir chercher le refuge auprès des Trois Joyaux, mais après un certain temps d’aller à la pagode, de méditer des sutras de Bouddha, pour une raison quelconque, nous avons abandonné notre pagode, notre communauté bouddhiste et nos amis. Nous nous cachons et n’allons plus à la pagode. Nous ne voulons plus aller à la pagode. Auparavant, nous sommes nés dans la lumière, nous avons cherché la lumière pour nous avancer. Mais pour une raison quelconque, nous avons quitté la pagode, nous restons chez nous et nous argumentons ainsi : à la maison, on peut également méditer, le Bouddha existe aussi chez soi. Pourtant notre vie, depuis nous restons à la maison jusqu’à maintenant, ne connaît que des délires alcooliques, que des réunions avec les copains pour consommer de l’alcool, pour danser, pour chanter le karaoké. Nous argumentons que Bouddha est présent partout, même à la maison, Bouddha se trouve à l’intérieur de notre esprit. Mais quel esprit ? Si c’était l’esprit de boire et de fumer, alors cet esprit n’est plus celui du bouddha !

Lorsque nous sommes nés dans une famille riche et aisée, Bouddha Sakyamuni disait que nous avons bénéficié les effets positifs, conséquences d’actions saines que nous avons produits lors d’une vie antérieure. Dans notre passé, nous avons beaucoup donné, avons aidé les pauvres et les personnes malheureuses, avons fait des offrandes aux Bouddhas, nous étions très proches de la communauté, toujours prêts à aider les personnes en difficulté. C’est pourquoi nous avons aujourd’hui une vie aisée, vivons dans l’opulence, exerçons une profession métier convenable. Vous êtes des travailleurs, des commerçants, des hommes ou des femmes d’affaires dont les conditions sont favorables, sans jamais rencontrer aucun échec sur le marché, il ne faut pas penser que vous êtes bien talentueux, il ne faut non plus penser que vous avez un cerveau pour réussir les affaires, aussi vous gagnez bien votre vie avec célérité. Bouddha Sakyamuni disait que si vous avez bien réussi à avoir une belle carrière c’est parce que vous bénéficiez les effets positifs que vous avez semées lors d'une existence précédente.

Nous avons ainsi une belle vie, vivons dans une telle lumière éclatante, mais nous ne savons pas les maintenir, en revanche, nous cherchons à marcher dans l'obscurité. Lorsque nous sommes devenus riches, nous mésestimons tout le monde, nous méprisons les pauvres, les gens qui n'ont pas de situation, et nous ne donnons à personne, et ne plus faire ni donations ni offrandes.

C’est la catégorie des personnes qui sont nées dans la lumière mais rentrent dans l’obscurité.

Nous sommes nés et vivons une vie saine, nous avons pris le refuge auprès des trois Joyaux et nous nous engageons à respecter les commandements bouddhistes. C’est ainsi nous sommes nés dans la lumière. Mais nous ne savons pas maîtriser notre esprit, développer notre conscience. C'est pourquoi, après la prise du refuge auprès les Trois Joyaux, à la suite des engagements sur les commandements, nous ne considérons plus les commandements que nous avons reçus, nous ne respectons plus les commandements que nous avons engagés, nous ne faisons aucun effort pour apprendre comment à pratiquer les enseignements bouddhistes. C'est ainsi que nous vivons, jours après jours, en détruisant les commandements que nous avons reçus, sans que nous le sachions.

Les fidèles qui se sont engagé avec détermination à développer des actions saines, bénéfiques et généreuses. Ils se sont engagés à respecter les 10 commandements ou les commandements d'un boddhisattva tout en restant chez soi. Ces engagements sont extrêmement précieux. Cela voudrait montrer que vous êtes nés dans la lumière mais vous ne savez pas le considérer, vous ne savez pas l'apprendre ni chercher à le comprendre, en regardant la vie quotidienne, vous êtes en train de détruire vos engagements sans que vous le sachiez. Et c'est justement pour cette raison que nous égarons sur un mauvais chemin, rentrerons dans l'obscurité. C'est la catégorie des personnes les plus regrettables, conscientes qu'elles sont nées dans la lumière, mais elles cherchent à marcher dans l'obscurité.

3. La troisième catégorie des personnes ce sont les personnes qui sont nées dans l’obscurité mais elles savent aller vers la lumière.

Quelle est la catégorie des personnes qui sont nées dans l’obscurité ?

Ce sont les personnes nées dans une famille qui ne suit pas les traditions bouddhistes, qui ne respectent pas les parents et les ancêtres, qui ne croient pas aux Trois Joyaux. C'est ainsi d'être né dans l'obscurité.

Celui qui est né dans une famille où les parents ne sont pas les personnes vertueuses. Il est né dans une famille qui vit dans les endroits égarés, avec les conditions misérables, il ne se nourrit pas à sa faim, il n'a pas de quoi se vêtir, dépourvu de vie culturelle, de qualité de vie tant sur le matérielle et spirituelle. C'est ainsi d'être né dans l'obscurité.

Cependant, il a trouvé le refuge dans les Trois Joyaux. Depuis, il s’efforce pour apprendre la doctrine bouddhiste, il s'engage avec détermination à comprendre les préceptes bouddhistes, il vit avec détermination et transforme sa propre vie pour devenir un bouddhiste authentique, savoir respecter les Trois Joyaux, savoir aimer, savoir aimer, savoir donner et ne plus jamais tuer.

Il est né dans une famille misérable, il est conscient que toutes ses mauvaises actions dans le passé sont les causes de sa misère, de sa pauvreté. Il s'efforce désormais à générer les actions bénéfiques pour sortir cette situation malheureuse. Il est né depuis toujours sans aucune situation dans la société, c’est à dire d’être né dans l’obscurité, cependant, il s'efforce à améliorer sa perception parce qu’il est conscient que sa vie, heureuse ou malheureuse, est également liée à la règle de la causalité. Et c'est pour cette raison qu'il ne fait sans cesse des efforts pour s’avancer, jour après jour, vers la lumière.

C’est la catégorie des personnes, nées dans l’obscurité, mais elles savent comment pour aller vers la lumière.

4. La quatrième catégorie des personnes : ce sont les personnes qui sont nées dans l’obscurité mais elles cherchent à marcher dans l’obscurité.

Ce sont des personnes qui sont nées dans une situation difficile et misérable, ne connaissent pas les Trois Joyaux, puis elles continuent à vivre en s'exerçant les professions malsaines. Bien que nées sans connaître les Trois Joyaux, elles commencent à chercher des histoires en dénigrant celles qui vont à la pagode. Bien que nées dans une famille sans vertu, elles continuent à mener une vie déréglée, n'ont aucun respect envers les personnes âgées, les ancêtres ; s’exercent les professions malsaines. Et c'est ainsi qu'elles génèrent de nombreux mauvais karma (causes).

Nées dans une famille au plus bas niveau de la misère, c'est à dire nées dans l’obscurité. Mais, non seulement ces personnes ne savent pas surmonter les obstacles pour faire changer leur vie, elles continuent à s’embarquer à vivre dans le péché, s'exercer les professions immorales.

C’est la catégorie des personnes la plus pitoyable dans cet univers. Non seulement elles sont pauvres, misérables, elles sont encore plus égoïstes et étriquées ; cela veut dire, qu'elles rentrent de plus en plus dans l'obscurité.

Nées avec une apparence laide, ces personnes continuent à jalouser, à haïr, à se mettre en colère, à ressentir : qu'elles rentrent de plus en plus dans l'obscurité.

Nées avec une santé défectueuse et malade, ces personnes continuent à détruire et tuer les êtres vivants : qu'elles rentrent de plus en plus dans l'obscurité.

Nées avec une nature inintelligente et sans éducation, ces personnes continuent à négliger les livres liturgiques et les paroles des personnes de grande vertu : qu'elles rentrent de plus en plus dans l'obscurité. Leur vie actuelle est dans l'obscurité, celle d’après sera aussi, plongée dans la misère de vie ou de mort.

C'est la quatrième catégorie de personnes.

Ainsi, dans 4 catégorie des personnes dans ce monde:

1. La première catégorie: les personnes qui sont nées dans la lumière et entrent dans la lumière.
2. La deuxième catégorie : les personnes qui sont nées dans la lumière mais entrent dans l’obscurité.
3. (La troisième catégorie : les personnes qui sont) nées dans l’obscurité mais entrent dans la lumière.
4. (La quatrième catégorie : les personnes qui sont) nées dans l’obscurité et entrent dans l’obscurité.

Parmi ces catégories, quelle est la catégorie à laquelle nous appartenons ? Est-ce nous sommes dans la lumière et entrons dans la lumière? Ou bien nous sommes dans la lumière et nous entrons dans l'obscurité ? Nous étions nés dans l'obscurité mais en train d'aller vers la lumière? Ou bien nous étions nés dans l'obscurité et nous continuons à marcher dans l'obscurité ?

Parmi ces 4 catégories, quelle est la catégorie à laquelle nous appartenons ?

C'est bien une réflexion que nous tous, nous devons nous regarder par nous-mêmes, reconnaître notre personnalité, revoir nos méthodes d'éducation données à nos enfants. Si nous savons trouver le refuge chez les Trois Joyaux, savons que nous sommes nés dans la lumière et en train d'aller dans la lumière, mais est-ce que nous sommes en train de guider nos enfants, eux aussi, d'aller vers la lumière comme nous ? Chacun entre nous devra avoir l'intelligence pour le comprendre, devra revoir notre mode de vie et revoir les méthodes d'éducation que nous sommes en train de donner à nos enfants, à nos petits enfants, pour nous déterminer que, parmi les 4 catégories, dans quelle catégorie appartenons-nous?

Le Bouddha a dit: « Parmi ces quatre catégories, il y a une suprême catégorie et une très basse catégorie ». C’est à dire il existe des personnes très élevées et des personnes très inférieures. Les personnes les plus élevées sont celles qui sont nées dans l'obscurité mais elles savent chercher à marcher dans la lumière.

Dans la doctrine bouddhiste, il n'y pas de distinction entre les classes sociales, pas de discrimination raciale, pas de discrimination raciale, sans distinction de religion, ne pas respecter que les riches personnes et délaisser les pauvres gens, ne pas estimer que les personnes intellectuelles et se moquer les non intellectuelles.

Dans la doctrine bouddhiste, tout le monde naît égaux ; l’importance c’est que sa vie s’est-elle orientée vers la lumière ? C'est pour cette raison que la catégorie de personnes que le Bouddha a beaucoup considérée est celle des personnes qui savent s’orienter vers la lumière, qui savent chercher à marcher dans la lumière, qui savent chercher le chemin de l'éveil pour délivrer la souffrance. C'est pourquoi lorsque nous sommes nés, nous n'avons pas le droit de choisir les circonstances favorables pour voir le jour ; nous n'avons pas le droit de choisir notre père, notre mère; nous n’avons non plus le droit de sélectionner notre nation ni notre peuple. Nous suivons notre karma pour nous réincarner en être humain. Notre vie actuelle correspond bien à notre karma que nous avons créé lors d’une existence antécédente ; ayant un père et une mère correspondant au karma que nous avons généré ; vivant dans un pays donc la conjoncture correspond bien au karma que nous avons généré. Pourtant, nous n'avons pas le droit de les choisir. Mais nous avons le droit de choisir notre propre chemin : nous avons toujours le droit de choisir d'aller vers la lumière ou d'entrer dans l'obscurité. Malgré que nous sommes nés dans une vie obscure, ardue, misérable, mais nous savons nous évertuer, nous efforcer, nous corriger, nous apprendre à transformer notre vie pour la rendre plus claire, plus belle et plus gaie.

C’est la catégorie suprême.

A l’inverse, c’est la plus basse catégorie. Ce sont donc des personnes les plus inférieures, les plus pitoyables. Elles ont été nées dans la lumière mais cherchent à marcher dans l’obscurité. Nous avons le privilège d’être nés en un homme, possédant même encore un beau corps plein de santé, nés dans famille aisée, pas besoin d’être très riche, mais nous ne mourons pas de faim, nous ne manquons pas de quoi nous vêtir, c'est que nous sommes déjà dans la lumière. Pourtant, non seulement nous n’estimons pas ce que nous possédons actuellement, nous produisons encore les karma négatifs (actions malsaines) : tuerie, vol, mauvaises conduites sexuelles, mensonges, (consommation d'alcool et de drogues).

Ce sont des personnes les plus pitoyables : nées dans la lumière mais jour après jour, elles cherchent à entrer dans l’obscurité. C’est la catégorie la plus basse.

Après avoir atteint l'éveil, le Bouddha retourna son sol natal pour la première fois. C’est la cité Kapilavastu, actuellement située au Népal. Puisque le Bouddha était de l'origine de la classe des Ksatriyas (des rois), aussitôt après son éveil et son retour, le roi Shuddhodana, père du Bouddha, pensait qu’il doit ordonner aux nombreux princes et membres de la famille royale à suivre la voie bouddhiste pour augmenter le prestige du Bouddha. Parce que le Bouddha était le prince héritier, malgré que ce prince soit maintenant devenu Bouddha, il aurait toujours besoin des proches qui sont les membres de la famille royale afin d’augmenter la notoriété pour le Bouddha. D'où le roi avait ordonné aux 500 princes de la famille Shakya de raser les cheveux et suivre le bouddha.

Pendant que la sélection des 500 princes se déroula, un coiffeur a été demandé de venir pour raser les cheveux des 500 princes. Ce coiffeur s'appela Upaly. Il était descendu d’une famille la plus pauvre de la cité Kapilavastu. Ayant un métier de coiffeur, mais il n’arriva pas nourrir sa famille, à se vêtir. Il avait une peau hâlée et un visage très laid.

En rasant les cheveux des princes, Upaly commença à invoquer un vœux : « Ces gens-là avaient bien le droit de s’engager dans la voire bouddhiste, est-ce que j’aurais aussi droit de la suivre ? » Alors en pensant à cette idée, par inadvertance, il avait excorié la peau d’un prince. Ce dernier se mit en colère : « Pourquoi ne fais-tu pas attention à moi ? ». Upaly répondit ainsi : « Parce qu’en pensant que vous allez devenir les moines bouddhiste, je ne sais pas si j’aurais aussi ce droit ? C’est pour çà que j’ai manqué de concentration et provoqué cette omission ». Tout à coup, ces princes s'éclatèrent de rie en disant: « Comment peux-tu avoir cette idée de rêve ? Tu appartiens à la classe inférieure, pauvre, aucune situation dans la société ; tu es aussi si maigre, malade et laid » (Comme il était né dans une famille pauvre, il n'avait pas grandes choses pour se nourrir, alors il est devenu ainsi si faible). Après avoir écouté la remarque des princes, Upaly ne pouvait plus retenir ses larmes, il s'apitoya sur son propre sort.

En ce moment où les 500 princes partirent pour rencontrer le Bouddha et rejoindre la communauté religieuse, ils avaient tout ôté de leur corps, l’or et l’argent, les pierres précieuses, en disant: « Ce sont les cadeaux que nous te donnons. Avec cette grande quantité de vêtements, tissus et soieries, emporte-les avec toi, et tu vas devenir un homme riche, au minimum, le premier ou deuxième homme le plus riche de cette cité, personne ne peut te surpasser» (comme vous savez, les princes possèdent maintes et maintes parures !).

Upaly s'assoit sur le tas des vêtements, d'ors, d'argents et de pierres précieuses, regarda les 500 princes de la famille Shakya s’éloigner et il ne pouvait plus retenir ses larmes.

Lorsque les princes s’éloignèrent, Upaly se leva subitement, laissa tous les bijoux, soieries, pierres précieuses par terre et courut après mes princes. Mais n’osant pas s’approcher trop près les princes, il marchait le long de la forêt en suivant leur pas. Quand les princes arrivèrent à l’endroit où se trouva le Bouddha qui n’avait pas encore décidé d’admettre ces 500 princes de la famille Shakya (dans sa communauté) et commença à donner les enseignements sur le bouddhisme. Upaly se cachait dans la forêt, regardait le Bouddha en train de parler aux Bhiksus, les larmes ne cessèrent de couler de ses yeux. Le Bouddha l’avait aperçu et le faire venir en lui demandant pourquoi ? Upaly répondit : « Aujourd’hui, j’ai assisté à votre enseignement, assisté aux engagements des nobles Shakya alors j’ai honte pour ma pauvre et misérable situation ». Le Bouddha disait : « Mais pourquoi tu te martyrises et te fais des misères à toi-même ? Pourquoi tu ne demandes pas à t’engager dans la voie bouddhique ?». Upaly disait ainsi : « Est-ce que c’est vrai que moi aussi, j’ai droit à cela ?». Le Bouddha répondit : « Pourquoi pas, dans mes enseignements, dans mes doctrines et mes préceptes, il n’y pas de distinction entre les riches et les pauvres». Dès lors le Bouddha accepta l’entrée d’Upaly dans la communauté, tous les princes de la famille Shakya contestèrent : « Nous ne pouvons pas accepter quelqu’un provenant d’une classe ignoble entrer dans notre communauté. Notre Bouddha étant sublime, si nous acceptons sa présence dans notre communauté, il va faire disparaître notre prestige et notre noblesse». Le Bouddha disait ainsi : « Ce qui n’est pas sublime, justement c’est votre esprit à présence. Ce qui n’est pas noble, justement c’est votre esprit de dédaigner les autres. Dans mes doctrines et mes préceptes, il n'y a pas cette catégorie de personnes. Dans mes doctrines et mes préceptes, il n’y a que les personnes possédant une âme paisible. Dans mes doctrines et mes préceptes, il n’y a que les nobles personnes, ce sont ceux qui savent pratiquer et respecter les préceptes. Et surtout ce ne sont pas forcément les personnes qui sortent des familles royales.

Upaly est ainsi descendu de l'obscurité. Dans la société indienne à cette époque, non pas seulement Upaly était né dans l’obscurité, voire même extrêmement obscure. La notion de classe, la conception des classes sociales qui veille sur la vie d'Upaly : aucune situation, aucune situation, ce n'est rien pour la société. Et pourtant, Upaly a été accepté pour rejoindre la communauté des moines. Il est devenu l’un des principaux disciples du Bouddha, nommé "le moine qui respecte le plus les préceptes". C’est lui qui a enregistré le corpus de règles de la communauté monastique pour que nous puissions les apprendre aujourd’hui. C’est une personne qui a été né dans l'obscurité et entre dans la lumière.

Depuis toujours, nous nous sommes dits « bouddhistes», nous sommes d'origine d'une famille ayant une vertueuse tradition, une tradition qui vénère les Trois Joyaux, mais est-ce notre esprit est-il semblable à celui d'Upaly ? Est-il lumineux comme Upaly ? Ou bien nous nous considérons comme des «bouddhistes», nous nous considérons comme des «nobles» pour que nous mésestimions les autres ? Si nous possédons cet esprit, alors nous sommes en train de marcher vers l'obscurité. De la lumière vers l'obscurité. C'est une chose que chacun entre nous doit être vigilant.

Nous venons ainsi d'étudier les quatre catégories de personne sur terre. Nous devrons appartenir à une parmi ces quatre catégories, se situer dans une parmi ces 4 catégories. Réfléchissez et constatez par vous-même pour savoir dans quelle catégorie êtes-vous en train d'appartenir ?

> Voir le vidéo en version originale (en vietnamien) avec le sous-titre en français

Quatre catégories de personnes

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