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Absence de crainte        Vô úy    Fearlessness    無畏    Vaiśāradya, Abhaya
Ne pas avoir peur de quoi que ce soit. La non-peur décrit l'état dans lequel les Bouddhas et les Bodhisattvas enseignent le Dharma, en ayant pleinement confiance, ne craignant jamais rien, restant fermes et paisibles.

actes mentaux        Tâm hành    activities of the mind    心行    citta-carya
actes mentaux ou actes psychiques (shingyo, 心行). L'activité de l'esprit, le fait que diverses pensées se succèdent et occupent l'esprit. Le bouddhisme les compare à un singe qui saute de branche en branche. Le but de la méditation est de prendre conscience de cette activité puis de la contôler.

adepte en blanc,        Bạch y    White clothing    白衣    avadāta-vasana
Pratiquant du bouddhisme qui n'a pas prononcé de voeux religieux. Au temps de Shakyamuni les habits blancs étaient généralement portés par des laïcs alors que les moines avaient des robes de couleur foncée.

arrogance        Ngã mạn    identity    我慢    Asmimāna
Sentiment d'être supérieur aux autres, ce qui obscurcit le jugement et freine l'Eveil. Le bouddhisme distingue sept, huit ou neuf types d'arrogance. Un certain nombre de figures représentant l'arrogance apparaissent dans les sutras, tels les cinq mille personnes arrogantes dans le Sutra du Lotus et le brahman Grand-Arrogance. Des expressions telles que "la bannière de l'arrogance" y sont également fréquentes.

arrogance        Mạn    identity    慢    Asmimāna
Ascétisme        Khổ hạnh    Ascetic    苦行    Duṣkara-caryā
L'ascèse est une discipline volontaire du corps et de l'esprit cherchant à tendre vers une perfection.
Bouddha pratiqua les austérités, l'ascétisme. Mais frôlant la mort, en réchappant de justesse, il abandonna également ces pratiques (ses compagnons d'alors comprirent ce revirement comme abandon, défaite, et le laissèrent seul).
Ce n'est qu'après que Gautama Bouddha aurait atteint l'illumination, le nirvāna. Le premier sermon du Bouddha annonce cette voie du milieu entre matérialisme et auto-destruction.

Aspect de la pure ainsité         Đệ nhất nghĩa đế    Absolute truth    第一義諦    paramārtha-satya
aspect de la pure ainsité (jissoshin nyo, 實相眞如). Concept élaboré par Zhiyi pour qui la réalité apparaît sous une triple évidence harmonieuse (enzoku santai) : évidence de la vacuité, kutai, évidence de la temporalité ketai, et évidence du milieu chutai. Plusieurs concepts caractéristiques de la pensée indienne sous-tendent cette vision de l'univers. L'observation de l'univers met en évidence l'impermanence de tous les phénomènes. La vie, telle que nous la percevons est indissolublement liée au temps et au changement incessant. Il en découle la notion de la non-existence d'une nature propre (entité immuable). Et à l'inverse est mise en évidence la production conditionnée, enchaînement de causes créant des effets qui sont eux-mêmes des causes de nouveaux effets. Par ailleurs, alors que l'Occident cherche l'absolu dans une transcendance, un Dieu créateur, l'Orient, refuse toute idée d'un commencement absolu, d'une création du monde. S'il y a un Dieu, qui l'a créé ? S'il s'est créé tout seul cela signifie que l'univers aussi peut se créer tout seul. C'est le principe de l'immanence. Les querelles de la scolastiques occidentale qui cherchent à définir transcendance et immanence et à les opposer sont étrangères au Mahayana : les choses existent "par elles-mêmes". Mais en même temps elles n'existent pas "en elles-mêmes" mais seulement dans une relation interdépendante. Dire d'un fait qu'il est "tathata", "ainsi" c'est affirmer qu'il n'a pas été créé par un être transcendant. Le Dharma est "ainsi", le véritable aspect des phénomènes est "ainsi", le principe de causalité est "ainsi". Le Bouddha est l'Ainsi-Venu, nul ne l'a envoyé. La pure ou parfaite ainsité (nyonyo, 如如, tathata) est le monde tel qu'il est vécu par les bouddhas qui, tout en étant dans le monde, le perçoivent comme a-temporel et en dehors des catégories duelles : bien/mal, vie/mort, etc.

Attachement, Désir        Ái dục    Attachment, Desire    愛欲    Tṛṣṇā, toṣayati, priya
Le désir ardent ou le désir excessif ou inconvenant

Bienfaiteur des nécessiteux        Cấp cô độc    Anathapindika    給孤獨    Anàthapindika
Vivait dans la cité Shravasti, que l'on disait l'un des hommes les plus riches du royaume de Kosala. Réputé pour sa compassion et sa piété et appelé pour cela Anathapindika (celui qui donne aux nécessiteux). Il se convertit au bouddhisme en entendant Shakyamuni prêcher au monastère du Bois de Bambous à Rajagriha. Il décida d'inviter Shakyamuni à Shravasti et, avec l'aide du prince Jetri, fit construire, pour le lui offrir, le monastère Jetavanaqui devint un centre important où le Bouddha dispensa son enseignement.

Caché        Ẩn mật    Secret    隱密    
calomnier le Dharma bouddhique         Phỉ báng chính pháp        誹謗正法     saddharma-pratikṣepa
dénigrer ou calomnier le Dharma bouddhique ou le croyant du Sutra du Lotus (hobo, 謗法 ou hibo shoho, 誹謗正法). Dans l'enseignement de Shakyamuni, le Dharma correct est le Sutra du Lotus qui contient le Véhicule suprême, l'enseignement qui conduit à l'état de bouddha. Le chapitre III (Parabole) du Sutra du Lotus dit : "Celui qui refuse de croire en ce Sutra et au contraire le calomnie, détruit immédiatement les graines qui lui permettraient de devenir un bouddha en ce monde... Après sa mort, il tombera dans l'enfer avici. "Zhanlan définit 14 facteurs (jushi-hobo) qui conduisent au dénigrement du Dharma. Nichiren définit le Dharma correct ou le Véhicule suprême contenu dans le Sutra du Lotus comme Namu Myoho Renge Kyo et le concrétisa sous la forme du Gohonzon, objet de vénération permettant d'atteindre l'état de bouddha à l'époque des Derniers Jours du Dharma. De ce point de vue, calomnier le Dharma correct signifie calomnier le Gohonzon. Dans un sens plus large, cela inclut la croyance en des enseignements qui vont à l'encontre du Dharma correct du Sutra du Lotus ainsi qu'à tout ce qui détruit les Trois trésors.

Caractéristique particulière        Biệt tướng    Distinctive characteristics    別相    bheda
causalité         Nhân quả    cause and effect    因果    hetu-phala
Le bouddhisme explique la loi de cause et effet qui opère dans la vie, et qui s’étend aux existences du passé, du présent et du futur. Cette causalité est sous-jacente à la doctrine du karma. Toute cause (in) entraîne un effet (ka). Tout phénomène composé (samskrata) est produit par la réunion temporaire de causes et de conditions (en). Ainsi "produit", le phénomène entraîneà son tour la formation d'autres phénomènes composés qui "naissent" au moment où le premier phénomène "meurt". C'est le cycle du samsara. Les causes formées dans le passé sont manifestées comme effets dans le présent. Les causes formées dans le présent seront manifestées comme effets dans le futur. Le bouddhisme met l'accent sur les causes que chacun crée et accumule dans le présent, car celles ci détermineront son futur. Du point de vue de la pratique bouddhique, la cause représente la pratique de bodhisattva pour atteindre la boddhéité et l'effet représente la boddhéité. Le bouddhisme du Lotus enseigne que la personne ordinaire et le Bouddha sont essentiellement identiques et, par conséquent, que la cause (les neufs mondes-états, ou pratique) et l'effet (la boddhéité, ou le résultat de la pratique) sont non-duels et simultanés. Voir les douze liens causaux
En ce qui concerne le monde, il n'a ni commencement ni fin et il n'y a pas de cause première, pas plus qu'il n'y a de création du monde ou de créateur. C'est le principe de l'immanence générale. Seul l'incomposé échappeà la causalité. C'est le nirvana. La compréhension correcte du principe de causalité est une étape obligée de tout éveil. Si peu de personnes nient le principe de causalité, dans les faits on confond souvent causalité et corrélation, ouvrant ainsi la porte à toutes les superstitions.


causalité         Nhân quả ứng báo    cause and effect    因果應報    hetu-phala
Le bouddhisme explique la loi de cause et effet qui opère dans la vie, et qui s’étend aux existences du passé, du présent et du futur. Cette causalité est sous-jacente à la doctrine du karma. Toute cause (in) entraîne un effet (ka). Tout phénomène composé (samskrata) est produit par la réunion temporaire de causes et de conditions (en). Ainsi "produit", le phénomène entraîneà son tour la formation d'autres phénomènes composés qui "naissent" au moment où le premier phénomène "meurt". C'est le cycle du samsara. Les causes formées dans le passé sont manifestées comme effets dans le présent. Les causes formées dans le présent seront manifestées comme effets dans le futur. Le bouddhisme met l'accent sur les causes que chacun crée et accumule dans le présent, car celles ci détermineront son futur. Du point de vue de la pratique bouddhique, la cause représente la pratique de bodhisattva pour atteindre la boddhéité et l'effet représente la boddhéité. Le bouddhisme du Lotus enseigne que la personne ordinaire et le Bouddha sont essentiellement identiques et, par conséquent, que la cause (les neufs mondes-états, ou pratique) et l'effet (la boddhéité, ou le résultat de la pratique) sont non-duels et simultanés. Voir les douze liens causaux
En ce qui concerne le monde, il n'a ni commencement ni fin et il n'y a pas de cause première, pas plus qu'il n'y a de création du monde ou de créateur. C'est le principe de l'immanence générale. Seul l'incomposé échappeà la causalité. C'est le nirvana. La compréhension correcte du principe de causalité est une étape obligée de tout éveil. Si peu de personnes nient le principe de causalité, dans les faits on confond souvent causalité et corrélation, ouvrant ainsi la porte à toutes les superstitions.


Ciel de Lumière        Quang âm thiên    Light Sound heaven    光音天    Ābhassara-deva
L'un des 18 ciels de la forme, le plus haut des trois ciels dans le deuxième ciel de méditation. Ses habitants communiquent en émettant des rayons de lumière qui fonctionnent comme autant de paroles.

Cinq agrégats        Ngũ uẩn    Five aggregates    五蘊    Pañca Skandha
Les cinq agrégats représentent les cinq constituants de ce qui est communément appelé : une personne, un être. Ils sont alors les agrégats d'attachement, les choses auxquelles s'attache celui qui croit en "son" existence.

Agrégats peuvent également désigner la totalité de l'univers, l'ensemble de tous les phénomènes conditionnés.

Les 5 agrégats sont:
1. La forme, Rūpa
2. Les sensations, Vedanā
3. Les perceptions, Samjñā
4. Les formations volitionnelles, Samskāra
5. La conscience, Vijñāna, qui est à la base d'une croyance en la dualité sujet/objet.


cinq désirs         Ngũ dục    five desires    五欲    pañca kāmāḥ
1) (go-yoku, 五欲, kamaguna). Pulsions de possession provenant du contact des cinq organes des sens (les yeux, les oreilles, le nez, la langue et la peau) avec les cinq objets sensoriels (la forme, le son, l'odeur, le goût et la texture).
2) Les désirs de richesse, d'amour sexuel, de boissons et nourritures, de renommée et de sommeil.

Cinq facultés        Ngũ căn    five faculties    五根    Pañcendriyāṇi
Cinq forces        Ngũ lực    five powers    五力    pañca balāni
cinq forces mystiques(go-riki, 五力, pancabalani). Forces qui permettent de vaincre les cinq troubles (go-joku) sur la voie de l'Eveil. L'obtention de ces cinq forces n'est possible qu'après la purification des cinq racines (yeux, oreilles, etc.)
1) la force de la foi : shinriki - la foi en l'enseignement du Bouddha qui permet de détruire les doutes et éviter les enseignements erronés ;
2) la force de la décision, shojinriki, la vigilance ininterrompue du corps et de la conscience ;
3) la force de la pensée, nenriki, la conviction qui aide à détruire les errements ;
4) la force de la concentration, joriki, concentration de la conscience dans laquelle les réflexions quotidiennes et parasites sont écartées ;
5) la force de la connaissance, eriki, grâce à laquelle les illusions et les erreurs de pensée sont éliminées. Le chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus, récité lors du Gongyo, en parle comme de "pouvoirs secrets et divins" zin ju shi riki. Ces forces sont à distinguer des cinq pouvoirs surnaturels et des dix pouvoirs supranatureles du bouddha


cinq forfaits        Ngũ nghịch    five heinous crimes    五逆    pañcānantarya
cinq forfaits (go-gyaku, gogyakuzai, 五逆・五逆罪), également traduit par cinq crimes ou cinq fautes cardinales. Selon les textes et les périodes d’enseignement, la liste des cinq forfaits varie. L’Abhidharma donne la liste suivante : tuer son père, tuer sa mère, tuer un arhat, blesser ou faire saigner un bouddha (on ne peut pas le tuer) et rompre l’harmonie de la communauté des religieux (sangha). Ces cinq forfaits sont les plus lourds, commettre l’un d’entre eux est cause de damnation immédiate. Ils sont donc appelés les cinq actes sans rémission (go mukengo, 五無間業, panca anantarya karman).


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